Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Burn after Reading

de Joel et Ethan Coen - Etats-Unis - 2008

Critique publiée par sitam6 - le 15/12/2014
1ere L, Napoléon,
L'Aigle

Note de la classe (1 vote)


Nombre de visites : 30

Critique de Burn After Reading.

Burn After Reading est un film qui clôt la trilogie des idiots réalisée par les frères Coen. Cette trilogie se compose d’ O’Brother (2000), Intolérable Cruauté (2003) et Burn After Reading (2008).

Asbourne Cox (John Malkovich) est un analyste à la CIA en difficulté professionnel à cause de problèmes liés à un alcoolisme inavoué. Sa femme Katie (Tilda Swinton) stricte et s’adonnant peu à la compassion, a une liaison avec Harry Pfarrer (George Clooney) lui–même marié et tiraillé entre Katie et son épouse Sandy. Katie méprise de plus en plus son mari et envisage sérieusement le divorce. Elle fait alors sur un CD la copie des archives financières d’Osbourne Cox, mais elle le perd dans une salle de gym. Le disque tombe alors entre les mains de Chad Feldheimer (Brad Pitt) un employé très simple d’esprit mais attachant. Chad s’ouvre donc à Linda Litzke (Frances McDormand) qui se trouve dans la crise de la quarantaine et vit mal son célibat.

Dans ce film nous suivons deux mondes totalement différents, celui blanc, espacé, moderne de la CIA et celui d’un club de sport surchargé de machine sportive à l’ambiance agitée. A partir de cette intrigue totalement loufoque, les frères Coen nous offrent un film complètement délirant et dénué de sens, tant par les moments d’espionnage poussés au ridicule avec des scènes tout droit sorties de Mission impossible, que par le manque de fidélité exagéré de presque tout les personnages.