Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Burn after Reading

de Joel et Ethan Coen - Etats-Unis - 2008

Critique publiée par Amnezagora - le 18/12/2014
1ere L, Napoléon,
L'Aigle

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Burn after reading

Les frères Coen, connus pour leurs films distrayants et leurs diversités de genre, écrivent une fois de plus un film plein d’actions,Burn after reading. Ce film comique a pour une objectif de parodier le cinéma Hollywoodien ainsi que le cinéma américain.

C’est avec une histoire sans queue ni tête que celle-ci commence ; Linda Litzske (Frances McDormand) travaille avec un de ses amis Chad (Brad Pitt) dans un centre de sport. Par hasard, un cd contenant des informations sur la vie professionnelle et privé d’un certain ex employé du CIA Osbourne Cox (John Malkovich) tombe entre leurs mains. S’ajoute Harry Pfarrer travaillant dans la fédération et sa chère femme Sandy, tous deux "amis" des Cox. Commence alors les ennuis, Linda rêvant de pratiquer plusieurs opérations chirurgicales décide de faire du chantage à Ousbourne afin de payer ses souhaits. Tout au long de l’histoire la CIA ainsi que l’ambassade Russe coopéreront, seront mener en bateau et resteront dans l’incompréhension des actes réalisés durant la poursuite.

Les personnages sont tous les uns les autres parodiés et cassent entièrement l’image qu’ils ont dans ce film. Brad Pitt aura le rôle de l’idiot incapable de rester en place, George Clooney, quant à lui, sera le séducteur infidèle et parano, une image très péjorative de l’homme. Tilda Swinton jouera le rôle de la femme désagréable et vicieuse, Frances Mac Dormand, une femme débordée par les émotions, dans le célibat et les complexes absolus et, pour finir, John Malkovich a pour rôle l’image de l’homme alcoolique qui vit très mal son renvoi de la CIA. C’est là l’idée des frères Coen de bouleverser l’identité de ces célèbres acteurs et de faire une excellente caricature des films américains.

C’est un film rempli d’humour avec beaucoup de références culturelles, parodiées bien évidemment. La fin reste malgré tout curieuse, mais c’est là le style des frères Coen, nous laisser sans voix.