Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

1982, une étrange atmosphère règne à Blackeberg, dans la banlieue de Stockholm depuis l’arrivée de la voisine d’un jeune garçon prénommé Oskar, mal dans sa peau et souffrant du harcèlement de ses camarade de classe vis-à-vis de lui. La « jeune » fille, Éli, intrigue beaucoup Oskar dans sa manière d’être et de faire depuis son arrivée et nous laisse bien des surprises sur les relations qu’entretiennent les personnages au fur et à mesure du film.
Morse est un incroyable film d’amour de deux personnages totalement opposés. Bien différent des films comme  Le Bal des Vampires de Roman Polanski ou même Nosferatu de Murnau qui inspirent trop d’imaginaire gothique, tandis que l’histoire de Morse est incarnée dans la vie réelle, ce film nous laisse deviner et supposer beaucoup sur l’identité des personnages. Le décor glacial de la neige nous fait tendre vers une atmosphère froide, triste, mystérieuse voire stressante. Les musiques, les mouvements de caméras sont associés pour plus de suspense et l’enchaînement des passages fonctionne bien. Quelques scènes cruelles mais tout de même indispensables car il ne faut pas oublier que c’est un film avec un vampire. L’horreur du vampire ne serait pas représentée sans ces moments d’actions toutefois réalistes mais pas toujours crédibles.

Pour ce film, mon opinion est partagée. Les personnages sont déplaisants, car aucun n’est vraiment normal. Ils ont chacun leurs problèmes et leurs peurs, on nous plonge dans un monde plutôt négatif, d’une part on peut se dire qu’il y a mieux chez nous. Il y a des scènes bien trop longues et inintéressantes qui n’ont pas vraiment d’importance. Je pense que le film Morse mérite d’être vu, pour autant ça n’en reste pas le meilleur film vampire même s’il est bien fait. Au final, c’est un film qui représente bien un amour qui n’a pas de limite malgré la différence.