Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie
L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.
Michel Gondry - Etats-Unis - 2008
Critique publiée par Florium - le 27/12/2013AP critique cinématographique, LPO Mézeray,
Argentan
Note de la classe (8 votes)
Michel Gondry
Jack Black et Mos Def lâchés dans un vidéo-club : rebondissements, humour et émotions sont les maîtres-mots de cette comédie.
Le film présente l’histoire d’un vendeur de VHS menacé par la municipalité de Passaïc qui souhaite détruire la boutique. Le vendeur M. Fletcher cherche par tous les moyens à sauver son commerce. Il décide donc d’aller espionner l’échoppe concurrente, en prétextant un voyage à son fils adoptif auquel il laisse la gestion de la boutique. Une seule consigne a été laissée par monsieur Fletcher sur le quai de la gare « Ne laisse pas entrer Jerry », et pour cause : après le choix de Jerry d’aller saboter la centrale électrique, persuadé d’être manipulé par des ondes, il se fait magnétiser par le courant électrique. Il a le malheur de rentrer dans la boutique et de démagnétiser toutes les bandes-vidéos.
L’humour qui découle de ce film est présent dans son intégralité. Les aventures loufoques que vivent les personnages sont irréelles de par leurs faits et gestes. L’exagération donne au film un pouvoir hilarant comme au moment de sa démagnétisation. L’humour est aussi présent dans les films suédés, par exemple lors du plan-séquence où les films sont tournés à la chaîne. Les films ont été tournés avec les moyens du bord, avec des matériaux ordinaires. La preuve en est quand la scène de Men in Black est tournée avec des petites voitures et une bobine de fil électrique.
L’émotion, elle-aussi, a une part importante dans le film ; les scènes d’émotion sont très présentes, surtout à la fin du film lors de la mobilisation des habitants du quartier pour créer un film en l’honneur de Fats Waller histoire de faire un dernier film suédé, cette fois , non passible de poursuites par le FBI. Le moment où les agents fédéraux viennent perquisitionner les cassettes est aussi un moment d’émotion et le déclencheur de l’idée du film pour Fats Waller.
Ce film, plein de rebondissements et d’humour, est un concentré d’éléments hilarants qui ajoutent du piquant à ce film, à ne manquer sous aucun prétexte et à revoir sans hésiter !