Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie
L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.
Tomas Alfredson - Suède - 2009
Critique publiée par JCritique - le 14/03/2014AP critique cinématographique, LPO Mézeray,
Argentan
Note de la classe (5 votes)
Morse, ce film assez long comporte des scènes choquantes mais nous montre une histoire qui mêle amour et persécutions. Le mot vampire, qui existe depuis très longtemps (1725) est totalement revisité par des décors modernes tout en gardant les rituels, les lois des vampires.
Morse a sur nousun effet touchant par les harcèlements répétitifs sur un jeune garçon, Oscar.
Tout débute par un soir d’hiver où l’on voit un homme seul en train de commettre un meurtre, sans bruit, Thomas Alfredson nous laisse imaginer la scène. Cela se poursuit dans la cour de l’immeuble d’Oskar. Ce jeune garçon âgé de 12 ans qui est sans arrêt rejeté par ses camarades qui le persécutent durement.
Alors qu’il marche dans la neige, une jeune fillette nommée Eli fait son apparition sur le toit d’un jeu pour enfant. Intrigués l’un par l’autre, ils engagent la conversation. C’est alors le début d’une complicité mystérieuse et fascinante entre deux enfants, l’un humain et l’autre qui est, Oscar le comprendra plus tard, un vampire. Le réalisateur, Thomas Alfredson, a donné ce nom (Morse) au film pour qualifier la communication entre les deux enfants.
Ce film qui est relativement bien tourné va nous laisser imaginer quelques scènes en off lors de moments choquants, en coupant le son et en décalant la caméra sur une vue sur neige, on retiendra par exemple le moment où un homme assassine un coureur dans la forêt, la caméra se déplace pour nous donner une vue sur la neige en nous laissant écouter les bruits. Morse fait référence à l’évolution dans l’histoire cinématographique des histoires de vampires qui a commencé avec de grands films comme Nosferatu de Murnau en 1922 qui est un film muet ou encore Le Bal des Vampires de Roman Polanski en 1966 qui est une satire des films d’éprouvante.
Ce film qui comporte une très bonne histoire manque malheureusement d’originalité au niveau sonore.
Mention spéciale pour la fin : Morse se termine part une fin où l’on aperçoit Oscar en compagnie de sa compagne, Eli, dans un train, que font-ils ? où vont-ils ? Le réalisateur finit cette histoire en nous laissant imaginer notre propre fin, pour plus de plaisir...