Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Psychose

Alfred Hitchcock - 1960 - Etats-Unis

Critique publiée par Rub3n - le 18/01/2019
Classe 506 , Lycée Le Verrier,
Saint-Lô

Note de la classe (2 votes)


Nombre de visites : 32

LE film révolutionnaire !

« Psychose » est l’un des meilleurs film d’épouvante à sa sortie au cinéma en 1960, et même aujourd’hui encore. Une jeune femme nommée Marion Crane dérobe 40 000 dollars et s’enfuit de la ville de Phoenix pour rejoindre son amant. Elle s’arrête la nuit, à cause du mauvais temps, au « BATES MOTEL »… Cette œuvre cinématographique est extraordinaire.
Anthony Perkins, qui joue le personnage de Norman Bates, est très bon acteur, car sa façon d’agir reflète complètement sa place. Il a d’ailleurs été choisi par d’autres cinéastes pour jouer des rôles équivalents à celui qu’il a tenu dans Psychose.
Le cadrage est parfait. L’utilisation du noir et blanc est présent pour souligner l’alliance entre le classicisme et la modernité, mais aussi entre le bien et le mal. Cette projection est tournée en studio. Cependant c’est un film à petit budget car le réalisateur ne voulait pas mettre beaucoup d’argent ; c’est pourquoi il a été fait avec les moyens du bord. Il privilégie les scènes d’intérieur et de nuit pour nous mettre dans l’ambiance d’un vrai motel. Alfred Hitchcock est plutôt du style à laisser apparents quelques détails significatifs dans le décor. C’est d’ailleurs un élément aussi majeur que les personnages. Par exemple, les oiseaux empaillés derrière le bureau de Norman sont très importants car cela veut dire beaucoup de choses, car les oiseaux imposants regardent leur proie.
Bernard Herrmann est le compositeur de la musique de Psychose. D’ailleurs cette musique jouée au violon vient renforcer l’idée de précipitation, ce qui permet de mettre les spectateurs dans la peau du personnage et ainsi ressentir ses émotions. Par exemple, quand le rythme cardiaque de Marion s’accélère, la musique suit le tempo. Elle sert aussi à faire durer le suspense. Même si l’histoire de Psychose est prévisible, il y a tout de même certaines séquences où le spectateur est surpris. Les dialogues sont également très utiles pour entretenir ce suspense, car le Alfred Hitchcok joue avec le sens second des mots, et surtout les onomatopées… Pour l’époque, les effets spéciaux sont très réussis et permettent de donner un second sens à certaines scènes, et ainsi troubler le spectateur. Il y a aussi des effets de montage qui sont très bien fait. On peut notamment citer les transitions entre les scènes qui sont particulièrement soignées.
C’est une bonne production, on ne s’ennuie pas car avec tous les détails, le suspense est omniprésent, entretenu par la musique.
Un fait notable concerne Alfred Hitchcock qui demandait aux personnes arrivant en retard à la séance de cinéma de ne pas entrer dans la salle et d’attendre la prochaine séance, car sinon ils ne comprendraient pas l’histoire. Il y a eu beaucoup de publicité autour de Psychose, comme des affiches. Le bouche à oreille a aussi fait son œuvre et a contribué au succès populaire de l’œuvre. Il a été reconnu comme un chef d’œuvre, et nommé meilleur film d’épouvante. Il a d’ailleurs reçu plusieurs récompenses comme le festival International du film d’Amiens 2011, le festival de Cannes 2010(édition 63), l’oscar Academy Awards1961(édition 33), et le Golden Globes 1961(édition18). Cela fût un véritable succès, tout comme « La mort aux trousses » , ou bien encore « Les oiseaux », qui eux aussi ont été tournée à la perfection et soignée.
De nos jours, nombreuses sont les personnes qui ont vu ou entendu parler du film Psychose d’Alfred Hitchcock, continuent à le recommander comme un film d’excellence, 60 ans après sa première projection.