Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Burn after Reading

de Joel et Ethan Coen - Etats-Unis - 2008

Critique publiée par Val - le 14/01/2015
Classe 505 , Lycée Le Verrier,
Saint-Lô

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Burn after reading

Critique de « Burn after Reading »

Cette production a été réalisée par les frères Coen (Joël et Ethan). Cette œuvre est jouée par cinq acteurs principaux qui sont Georges Clooney, Frances McDormand, John Malkovick, Tilda Swinton et Brad Pitt.
Si on se penche sur l’analyse du titre, nous pouvons remarquer que le titre à deux significations. La première est « brûler après avoir lu » et la deuxième est « graver après avoir lu ». Si on commence à analyser la première traduction, on peut penser qu’une fois l’histoire finie, il ne faudrait surtout pas la recommencer, donc la brûler. Dans la deuxième traduction, on peut supposer qu’une fois l’histoire finie, il faudrait la graver et la ranger dans un coin pour en faire un souvenir.
Comme souvent, les frères Coen ont cherché à surprendre et à étonner le spectateur. « Burn after Reading » est tourné en 2008 donc on peut supposer que c’est une de leurs dernières productions.
L’histoire commence par le licenciement d’un espion qui se prénomme Osbourne Cox. Il est écarté de la C.I.A, car son patron a trouvé un nouvel analyste qu’il juge meilleur qu’Osbourne Cox. Ce dernier s’énerve et dit à son patron qu’il le licencie pour des fausses raisons (problèmes d’alcool) et pour des raisons politiques. Depuis ce jour Cox est sans travail et il décide d’écrire ses mémoires sur un CD. Sa femme va en faire une copie et la secrétaire de son avocat va l’égarer dans le vestiaire de « Hard Bodies ». Ce CD est retrouvé par le prof de sport (Chad) et une employée (Linda). Chad et Linda décident d’appeler Osbourne Cox pour lui remettre le CD en échange d’argent, car ils pensent qu’il contient des informations confidentielles. Mais ce chantage va les entraîner dans de grandes complications.
L’histoire est très intéressante et les plans tournés sont plutôt bien réussis. Cependant, ce qui est regrettable est la fin qui est brutale et expéditive. Elle est soudaine, car les derniers événements sont dits à l’oral, mais ne sont pas montrés. A mon avis les frères Coen en ont décidé ainsi pour mettre en valeur l’effet de surprise qu’ils aiment montrer aux spectateurs. En même temps, ils sont réputés pour surprendre les spectateurs. Joël et Ethan Coen ont peut-être fait la fin de leur pellicule ainsi pour que le spectateur s’imagine lui-même les scènes qu’ils ne montrent pas mais qu’ils font dire à l’oral. Les points positifs du tournage sont le choix des acteurs pour le tourner, car les acteurs jouent très bien leurs rôles.
Cette production se regarde bien, car il y a de l’action, ça bouge, mais aussi parce que cette projection fait remonter une caricature de l’espionnage américain. Cette dernière est justifiée par le fait que dans le tournage, c’est un espion professionnel qui se fait surveiller par des personnages qui ne sont même pas amateurs, car, un est prof de sport et l’autre est une employée dans la même salle de sport.
Cette production des frères Coen montre aussi que la vie aux Etats-Unis est très monotone et mécanique, car les personnages font souvent les mêmes choses. Par exemple lorsque Linda est à la recherche d’un petit ami, elle en rencontre plusieurs et ils sont systématiquement dans le même parc et sur le même banc. Ensuite, elle va au cinéma voir la même production qu’avec les précédents. Cet exemple est montré à plusieurs reprises, ce qui montre que la vie aux Etats-Unis est monotone. Par exemple, il y a aussi Harry, qui lorsque qu’il a passé un bon petit moment avec une de ses cinq copines, va courir un certain temps.
Ce qui est un peu dommage sont que les frères Coen rentrent directement dans le vif du sujet, car lorsque leur tournage commence, on a déjà un coup dur qui est le licenciement d’Osbourne Cox. Les frères Coen auraient pu aussi définir la C.I.A et expliquer quel est son but et à quoi elle sert.
La conclusion qui peut-être tirée de cette critique est que « Burn after reading » des frères Coen reste quand même une bonne production qui se laisse regarder.