Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Burn after Reading

de Joel et Ethan Coen - Etats-Unis - 2008

Critique publiée par melvina - le 14/01/2015
Classe 505 , Lycée Le Verrier,
Saint-Lô

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Burn After Reading

Burn After Reading est réalisé par les frères Coen, ils sont parmi les plus célèbres du cinéma. Leur mise en scène joue avec l’histoire du cinéma classique, tout en décrivant férocement la population de la classe moyenne des États-Unis et le mythe du mode de vie américains.C’est une comédie d’espionnage sortie en France le 10 décembre 2008. Les films des frères Coen sont fondés sur l’humour noir et ressemblant souvent à des fables qui brossent le portrait mélancolique d’un Amérique qui n’en finit pas de mourir comme le montre No Country for Old Men en 2007 ou A Serious Man en 2009.
Les musiques choisies par Carter Burwell rendent les scènes moins graves qu’elles le sont normalement. George Clooney joue le rôle d’Harry Pfarrer, Frances McDormand de Linda Litzke, Brad Pitte de Chad Feldheimer, Jonh Malkovich d’Osbourne Cox et Tilda Swinton joue le rôle de Katie Cox.

Osbourne Cox est un analyste de la CIA en difficulté professionnelle en raison de problèmes liés à un alcoolisme inavoué. Il est mis à la porte par la direction de la CIA et décide donc d’écrire ses mémoires. Harry Pfarrer est un fonctionnaire fédéral très porté sur le sexe. Katie Cox est la femme d’Osbourne. Le CD contenant l’ébauche de son travail se retrouve accidentellement dans les mains de Linda Litzke et Chad Feldheimer, employés d’un club de fitness de Washington DC. Chad ouvre les fichiers du CD, croit qu’il s’agit de renseignements ultra-secrets, et découvre l’identité d’Osbourne. Avec Linda, ils envisagent de restituer le CD à condition qu’Osbourne leur verse une récompense de 50 000 dollars. Ils le contactent pour le mettre au courant de leur trouvaille mais Cox refuse de céder à leur naïve tentative de chantage. La suite est remplie de scènes imprévisibles, surprenantes et inattendues.

Au début et à la fin du film on croirait apercevoir une vue par satellite de la CIA mais ce n’est qu’une maquette. L’ironie et l’humour sont mis en avant par les personnages qui en font trop au niveau de leur comportement et de leur idiotie ce qui le rend très drôle, par exemple Chad joue un attardé plutôt immature ou alors Osbourne Cox s’énerve au quart de tour assez vulgairement en répétant souvent la phrase « What the fuck ? ».