Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Burn after Reading

de Joel et Ethan Coen - Etats-Unis - 2008

Critique publiée par EliseLct - le 14/01/2015
Classe 505 , Lycée Le Verrier,
Saint-Lô

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Un chef-d’oeuvre d’inteligence

Joel et Ethan Coen sont des cinéastes qui ont comme particularité de travailler ensemble dans chacun de leurs films. Ils ont fait beaucoup de film d’humour noir et qui sont tous pour le moins "bizarre". Sang pour sang en 1984, le grand saut en 1994 ou encore O. Brother en 2000, les frères, "réalisateur à deux têtes" nous aurait-il encore créé un chez d’oeuvre comme ils savent très bien le faire ?
Burn After reading, sortie en fin 2008 à su faire parler de lui par les critiques, film qui ne serait pas si facile qu’on pourrait le penser.
Osbourne Cox, un analyste de la CIA se fait renvoyer et décident, d’écrire ses mémoires. Au même moment dans une modeste salle de fitness, Linda Litzke et Chad Feldheimer, employé de celle-ci trouvent un CD qui contient des documents "Top secret" appartenant à Osbourne Cox. Ce CD est le moment pour les deux amis de tirer profit de cette trouvaille et aussi l’occasion pour Linda d’assouvir ses envies de chiurgies esthetics. Alors que plus loin la femme d’Osbourne Cox l’a trompé avec un ex-policier, Harry Pfarrer.
Dès le générique on observe un plongé d’une vue globale de la terre vers le centre de la CIA, la CIA filmé à cet instant n’est qu’une maquette. Dans une autre scène, dans un bureau de la CIA des tableaux qui montrent des image contre la CIA et les Etats-Unies. Des premières images de faux qui en disent long sur le reste du film tout aussi trompeur. Des décors qui font facilement références au film d’espionnage des années 70. Des scènes d’espionnage caricaturé par des grands noms du cinéma américain. George Clooney, Brad Pitt et John Malkovich, 3 hommes qui seraient en fin de compte guidés par le sexe et les femmes. Osbourne Cox se trouve de plus en plus dévêtu, une dégradation du personnage qui montre bien l’ambiance sombre et ambiguë. Ajoutez à ça des prises de vues qui donnent cette impression de surveillance et la musique intrigante de Carter Burwell et vous perdez le spectateur noyé dans ce chez-d’oeuvre d’intelligence. Un film à voir au second degrèt.