Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Vandal

Hélier Cisterne - France - 2013

Critique publiée par ALicia - le 21/02/2014
Seconde 6, La Morandière ,
Granville

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vandal

Avec ce film Hélier Cisterne s’est amusé avec les sons en ne mettant que de la musique classique dans les moments les plus violents ,( les bagarres, les disputes... ),et du rap dans les moments les plus calmes. D’ailleurs au moment où Vandal se fait électrocuter, tombant sur les rails on entend le bruit d’un train qui arrive avec la peur que le jeune garçon ne passe dessous . Le réalisateur va aussi jouer avec les ombres et les lumières sur les tags faits par la bande de jeunes. On ne voit jamais le tag en entier avant qu’il ne soit totalement fini pendant que les jeunes le réalisent. On ne les voit pas en personne mais on ne distingue que leur ombre. Lorsque le tag est presque fini ,on peut apercevoir les taches noires que forment les ombres des jeunes en train de le finaliser avec un plan d’ensemble. De plus lors de toute sa réalisation jusqu’à la fin, une grosse lumière est projeté dessus, comme si elle traversait les jeunes pour ne plus que visualiser leur ombre. Quand la bande sort la nuit on ne voit que des silhouettes, avec leur scooter et leur habit noir. On ne peut voir que la lumière des phares de leur véhicule et de quelques lampadaires. Dans la plupart des scènes jouées de nuit il n’y a qu’une petite lumière pour éclairer la scène en entier : on applaudit encore ici un choix judicieux de ce réalisateur car cela nous permet de ne pas apercevoir tout ce qui se passe. Dans la scène cruciale, l’électrocution est mise en valeur par une très grande lumière dans la scène presque totalement noire. Et pour finir Hélier Cisterne a fait le choix de finir son film sur un plan d’ensemble avec la ville de Strasbourg et Chérif en haut d’un immeuble avec un tag derrière lui : c’est son œuvre mais qu’il a taguée Vandal pour lui rendre hommage. La scène se passe de jour contrairement aux autres tags qui étaient tous réalisés de nuit . Ce talentueux réalisateur nous laisse écrire notre fin avec notre propre bombe de peinture .

Nous conseillons à tout le monde d’aller voir ce film, ce n’est pas comme tous les films que l’on peut voir, cette histoire sort de l’ordinaire.