Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Vandal

Hélier Cisterne - France - 2013

Critique publiée par Laura et Sarah - le 21/02/2014
Seconde 6, La Morandière ,
Granville

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Critique sur « VANDAL »

Critique sur « VANDAL »

« VANDAL » est un film français dont le genre est dramatique, réalisé par Hélier Cisterne, sorti en octobre 2013, il dure 1h24, avec Zinedine Benchenine (Chérif), Chloé Lecerf (Élodie), Emile Berling (le cousin, Thomas), Jean-Marc Barr (l’oncle Paul), Brigitte Sy (la tante, Christine), Ramzy Bédia (le père), Marina Foïs (la mère), Kévin Azaïs (Johan, le chef de bande).

Chérif, est un jeune garçon, de 15 ans, peu stable, et turbulent. Sa mère dépassée décide de l’envoyer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il va reprendre son CAP de maçonnerie, une fois à Strasbourg, Chérif est victime de propos raciste, néanmoins il rencontre Élodie, une jeune fille dont il tombe amoureux jusqu’au soir où Thomas, son cousin va l’entrainer dans un monde inconnu, l’art de la rue... Chérif va se faire rapidement accepter par cette bande de « graffeurs », et y prendra goût. Ils essayent de surplomber Strasbourg en créant différents graffs signés : ORK, mais ils seront vite devancer par Vandal, un autre graffeur doté d’un véritable talent ! Seul Chérif arrivera à repérer les traces de Vandal, et finira par en informer la bande. Un drame surviendra, lors d’une poursuite effrénée entre la bande et Vandal, ce dernier va se faire électrocuter et tombera au sol, la bande finira par fuir, laissant le corps de Vandal inanimé... Chérif, pris de remords, finira par reprendre la place de Vandal, en lui rendant hommage.

Différents thèmes sont évoqués dans ce film, la famille, plus particulièrement l’adolescence, les problèmes familiaux, amicaux, ou encore sentimentaux ; la petite délinquance, la rivalité, la jalousie, et pour finir, les remords. Ce que nous avons trouvé intéressant aussi sont les musiques inversées, comme lors des moments « romantique », de douceur, l’usage du rap ; et pour les moments de violence, l’usage de la musique classique. Un jeu d’ombre est aussi mis en œuvre, lors de la réalisation des graffs, en parallèle avec la musique classique. Je trouve dommage, que le film se termine aussi brièvement.

Ce film m’a plu dans l’ensemble, mais reste quand même pour un public restreint, puisque le thème des graffitis est trop présent.En revanche, le thème de l’adolescence peut particulièrement nous toucher puisque certains d’entre nous pourront se reconnaître à travers ce personnage, la crise d’adolescence, les sorties entre amis... Mais ce qui m’a particulièrement intéressé est le thème de la rivalité. Le film de Vandal a permst de montrer la jalousie : les graffs de « Vandal » sont meilleurs que ceux de la bande. Ils se considéraient comme les meilleurs ! Cette bande est jalouse du talent de ce graffeur qui pour eux est un rivale, si ils l’avaient attrapé avant son électrocution, auraient-ils utilisé la violence ? Je pense, oui ! Ils n’ont même pas prévenu les secours quand Vandal a été électrocuté, ils se sont enfui comme des faibles, n’assumant pas les conséquences de leur acte.

Parmi de nombreux thèmes, l’amitié en est un des plus importants. Au début du film, Cherif est un garçon solitaire, jusqu’à ce qu’il vive avec son cousin, Thomas. En effet, personne n’aurait pu soupçonner que Thomas qui derrière ses lunettes lui donnant un air sérieux, est un petit délinquant de la nuit. La question est la suivante : appartenir à un groupe peut-il influencer un jeune de quinze ans ? Chérif est fasciné par ce que fait ce groupe, ce qui l‘influence sûrement. Un jour, comme ce groupe de jeune, il se laisse emporter et commence ses propres tags. Mais avant cela, il a commencé par observer, puis aider, puis commencer ses propres tags, pour ensuite faire ses graffs tout seul. Tout ceci mène inévitablement à la petite délinquance. Chérif est désormais un petit « voyou » de la cité, toujours à se rebeller, toujours à souffrir, toujours à aimer. Malheureusement, il s’implique et se rend coupable en désobéissant à la loi . Cela dit, un groupe n’a pas forcement comme unique effet de provoquer de l’influence, mais cela donne aussi une vie sociale, tout dépend à quel groupe on s’intègre. La vie de Chérif est un voyage plein d’aventures.

Sarah HARIVEL & Laura MAHAUX.