Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Vandal

Hélier Cisterne - France - 2013

Critique publiée par Marine - le 21/02/2014
Seconde 6, La Morandière ,
Granville

Note de la classe (2 votes)


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Un avis très mitigé pour Vandal

C’est l’histoire de Shérif, un adolescent fragile à cause d’une famille perturbée par l’absence d’un père. Sa mère décide de l’envoyer à Strasbourg afin que le jeune homme soit mieux encadré par son oncle et qu’il soit plus proche de son père qu’il n’a pas revu depuis quatre ans. Lors de ses études en CAP maçonnerie, Shérif fait la rencontre d’Elodie dont il tomba très vite amoureux. Il découvre aussi son cousin, Thomas qui, à travers ses airs d’enfant sérieux se transforme la nuit en un maître de graffiti. Il fait partie d’un groupe appelé ORK et propose à Shérif de s’y joindre. Mais cette bande ce rend compte qu’ils ne sont plus les seuls à taguer les murs de la ville. Un autre individu prénommé « Vandal » empiète sur leur territoire, ils décident alors de partir à sa recherche afin de lui faire comprendre qu’il n’a rien à faire ici. Vont-ils y parvenir ?

Ce film n’est pas une très grande réussite, l’histoire n’est pas assez approfondie sur la personnalité et la vie de Shérif. Mais le peu que nous visionnons sur sa famille nous éclaire sur la vie que mène un adolescent en quête de sa personnalité. Le double jeu de son cousin est très intéressant. Nous pouvons remarquer qu’Emile Berling dans le rôle de Thomas incarne parfaitement bien son rôle. cet adolescent a l’air d’une personne sérieuse avec sa paire de lunette, sa façon de parler en journée, tandis que la nuit, il retourne complètement son masque et se transforme en un véritable petit délinquant à la tête d’une bande de grapheurs qui s’amuse à taguer les murs de la ville. Tromperie, mensonge, double vie, double personnalité. Jusqu’où va aller cet individu ? La morale est très implicite, elle nous montre bien qu’il ne faut jamais se fier aux apparences que dégage une personne car même si cette personne semble sérieuse, elle peut toujours en être le contraire même si nous croyons la connaître.

De plus, dans ce film, l’adolescent est représenté comme le stéréotype d’un jeune en difficulté familiale et financière qui essaye de se faire remarquer par ses parents en volant une voiture, comme au début du film par exemple pour avoir plus d’intention sur lui, ou pour trouver sa "personnalité". Vol, tags illégaux, bagarre. Ce film représente bien la délinquance d’un adolescent en recherche de lui même ce qui est bien représenté grâce aux graffitis qui pourraient monter que l’adolescent s’exprime par un autre moyen que la parole, il le fait dans l’acte de rébellion puisque c’est illégal de faire des graffitis sur des murs publics. Donc, même si l’histoire n’est pas assez approfondie et peu intéressante, elle laisse quand même à réfléchir sur cet adolescent et cette famille en difficulté ce qui est plutôt positif.

En conclusion, notre avis est très mitigé. Nous pensons que ce film n’est pas très intéressant au niveau de l’histoire car elle n’est pas très approfondie, mais il représente bien la vie d’adolescents perdus en quête d’affection particulière de leur famille ou de leurs amis. Il nous montre aussi qu’il faut réparer ses erreurs comme cela se passe à la fin quand le héros poursuit les graffitis de vandal car celui-ci est plein de remords face à cette mort accidentelle. Nous ne vous recommandons pas vraiment ce film car il est un peu ennuyant à la longue mais laisse quand même à réfléchir.