Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Le Havre

Aki Kaurismäki - France - 2011

Critique publiée par clara.bly - le 23/05/2016
Seconde C / Lycée Curie, Concours Saint-Lô,
Verrier/Curie/Follain

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Le Havre

Le Havre est une comédie dramatique en couleur, d’origine Finlande de Aki Kaurismaki réalisée en 2011, avec comme acteurs principaux : André Wilms qui avait déjà joué dans le film La vie est un long fleuve tranquille en 1987, Kati Outinen, Jean-Pierre Darroussin dans le rôle du commissaire et aussi Blondin Miguel qui est appelé Idrissa dans le film.

Marcel Marx (André Wilms) est cireur de chaussures au Havre. Sa vie s’écoule entre son travail, le bistrot du coin et sa femme Arletty (Kati Outinen). Au même moment, la police découvre un groupe d’immigrés clandestins. Le destin met Marcel Marx et Idrissa (Blondin Miguel), enfant immigré originaire d’Afrique sur le même chemin. Marcel Marx va donc cacher l’enfant et essayer de l’emmener en Angleterre, où se trouve sa mère. Arletty tombe gravement malade et Marcel rend visite à sa femme tous les jours. Il laisse donc l’enfant seul. Ce dernier se fait repérer par un voisin qui appelle les policiers, mais le commissaire Monet (Jean-Pierre Darroussin) va prend le défense du petit réfugié. Idrissa va-t-il réussir à aller en Angleterre rejoindre sa mère, avec l’aide de Marcel et de Monet ?

Ce film est intéressant à différents points de vue. Le Havre montre l’actualité avec les immigrés cachés dans un conteneur sur le port du Havre. Aujourd’hui on pourrait retrouver cela à Calais. Mais il y a un mélange entre l’histoire qui est actuelle et le décor qui est plus des années 1950. Ce mélange est plutôt sympathique. Puis il nous montre la solidarité avec une personne pauvre dont la vie n’est pas gaie et un enfant perdu qui ne sait pas où aller. Mais j’ajouterais quelques points négatifs comme l’ennui quasiment inévitable à cause des longueurs du films mais aussi les jeux des acteurs où l’on ne trouve aucune expression et le dialogue assez restreint. Néanmoins, ça se laisse regarder.

Malgré la retenue des sentiments des acteurs, Kaurismaki met en scène la solidarité qu’on devrait tous avoir entre nous. Ce film a obtenu le Prix Louis Delluc en 2011 au festival de Cannes. Hormis ce film, le réalisateur âgé de 59 ans, en a réalisé de nombreux autres comme par exemple la vie de bohème en 1992.

Bouley Clara