Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie
L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.
de Thomas Cailley - France - 2013
Critique publiée par L O - le 02/01/2017Seconde 505 / Le Verrier, Concours Saint-Lô,
Verrier/Curie/Follain
Note de la classe (0 vote)
Les combattants, des personnages atypique et attachants :
« Les combattants », primé au festival de Cannes 2014 est le premier long métrage de Thomas Caillet. Sa première production est un film à multiples genres, en effet tout au long de la projection défilent différents univers cinématographique. Ensuite, concentrons-nous sur les personnages, comme vous avez du le remarquer les acteurs mis en scène sont inconnus (ou presque). Un choix à ne pas laisser au hasard, Thomas Caillet a privilégiai ces acteurs afin qu’aucun préjugé ne soit effectué sur sa réalisation. Revenons-en à nos deux protagonistes, Madeleine Beaulieu, mis en scène par Adèle Haenel est une jeune femme à la carrure imposante, au caractère bien trempé, de nature déterminé et direct. Son excentricité et son tempérament marqueront le film de rebondissements. Ensuite, Arnaud Labrède, interprété par Kevin Azaïs, est un jeune homme calme, timide et ouvert aux autres. Malgré ses aires de garçon parfait, au destin tout tracé par l’entreprise familiale, Arnaud se cherche encore, Arnaud est perdu. Ces deux personnages qui semble avoir échangé leur personnalité vont vivre une histoire surprenante et décalée, comme on dit, les opposés s’attirent. Un jour, Arnaud, d’une manière peu commune, croise la route de Madeleine. Cette rencontre va bouleverser son quotidien et l’entraîner dans une aventure remplie de surprise. Leurs péripéties vont permettre à nos deux personnages d’apprendre l’un de l’autre. La présence de différents procédés cinématographiques peut être facilement détectée. En effet, le réalisateur a joué sur ces procédés afin de nous faire comprendre l’état psychologique des personnages. Par exemple, il nous exprime l’incertitude d’ Arnaud en l’insérant dans un plan encadré par deux autres silhouettes. Ainsi, l’oppression et le doute d’Arnaud sont mis en apparence. Ensuite, les gros plan sur Madeleine accentues son coté masculin et l’exagération de ses idées. Pour finir, on peut dire ce film est rempli de sous entendus, de métaphores et d’éléments qui nous permettent de deviner les événement à venir. Pour continuer l’analyse, la musique et le son sont des facteurs qui ont joué dans la perception de l’émotion. Certains passages, de nature plutôt triste, sont accentué par une musique au rythme lent et répétitif. Au contraire, les scènes d’action sont rendu d’autant plus angoissante par des sonorité grave et rapide. Le scénario de ce film pourrait, à première vue, ressemblait à une basique histoire sur la rencontre de deux personnages. Cependant, Thomas Caillet a su rendre ses personnages attachants et intrigants. En basant sa réalisation sur des contraires et des métaphores, il a réussi à captiver l’attention l’intention de tous types d’individus et de s’assurer une carrière dans les longs métrages.
L.O