Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Persépolis

Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud - France - 2007

Critique publiée par Zola - le 29/04/2017
Seconde 505 / Le Verrier, Concours Saint-Lô,
Verrier/Curie/Follain

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Le rôle des femmes en Iran

Le rôle des femmes en Iran

Quand on lit « Persépolis » on pense à une ville « Perse » qui a été fondée à la fin du 6e siècle avant J.C. et « polis » qui veut dire cité, un état indépendant. C’est un film d’animation sorti en France le 27 Juin 2007 qui dure 1h32. Marjane Satrapi, née en 1969 en Iran dans une famille d’opposants communistes, a fait une partie de ses études en Autriche, puis en France où elle va rencontrer Pierre-François Beauchard, un des représentants les plus importants de la Nouvelle Bande Dessinée française. A qui elle va raconter sa vie sous forme de BD, ce qui aboutira à Persépolis. Le deuxième réalisateur, Vincent Paronnaud, est né à la Rochelle en 1970, c’est un grand maître de l’humour macabre et de la BD underground. Lui et Marjane veulent transformer Persépolis en film d’animation, Vincent aide Marjane pour le scénario. Marjane s’occupe de dessiner les personnages et les objets, Vincent va s’occuper des décors. Pour terminer ils divisent encore leur travail en deux parties lui s’occupe de l’articulation entre les scènes et elle ce qui se passe dans les plans, à l’intérieur des scènes.
L’héroïne du film s’appelle Marjane, elle vit en Iran pendant le régime du Shah. Cette réalisation est produite en « noir blanc et quelques scènes en couleurs » au début du film la jeune femme revient dans le passé et nous raconte sa vie c’est donc pour cela que les deux réalisateurs ont choisi ces trois couleurs en rapport avec le passé mais cela peut aussi nous faire penser à un rêve ou encore de la tristesse. Dans ce film, l’escalier est représenté de manière très sombre comme la silhouette de Marjane car c’est un moment « inquiétant », « triste », « dramatique » comme la scène des bonnes sœurs, il y a de la déformation qui les font paraître comme des fantômes. Pour Marjane c’est un Dieu il est parfait, mais quand elle le découvre avec l’autre femme elle le caricature, le salit et le déforme.