Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Persépolis

Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud - France - 2007

Critique publiée par HugoGer - le 02/05/2017
Seconde 505 / Le Verrier, Concours Saint-Lô,
Verrier/Curie/Follain

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critique Persépolis

Il y a de cela quelques années, en Iran une dictature est proclamée, une révolution est mise en place mais la république islamique vain et impose son régime. Pendant cette période, une petite fille de 8 ans du nom de Marjane vécut cette crise mais elle rêvait de changer le monde en se disant prophète. Vivant constamment dans la peur et sous le risque d’une pluie d’obus, ses parents plutôt aisés l’envoyèrent en Europe pendant son adolescence, afin qu’elle puisse s’y construire une nouvelle vie…

Voilà l’intrigue de « Persépolis », un film d’animation au style étonnant réalisé par Marjane Satrapi à qui l’on doit par exemple « Les beaux gosses » ou alors « La bandes de Jotas ». Elle est aussi connue grâce à ses nombreuse bandes dessinées ou tableaux. Cette projection a aussi été réalisée par Vincent Paronnaud plus renommé sous le nom de « Winshluss ». Il a aussi réalisé 2 long-métrages avec Marjane Satrapi « Persépolis » et « Poulet aux prunes » mais il est plus populaire grâce a ses nombreuse bandes dessinée. Le style de dessin utilisé nous donne un aspect d’un vieux dessin animé épuré par le peu de contraste et par la présence massive du noir et blanc. Car cette production alterne le noir et blanc avec les couleurs, le noir et blanc représentant le passé et les couleurs le présent. Ce très peu de contraste, nous permet grâce au fond notamment de nous focaliser sur le personnage et notamment sur leurs visages très expressifs. Ensuite, nous pouvons en venir au décor, toujours très simple et qui n’encombre en aucun cas l’écran. Les fonds sont très souvent noir ou blanc, ils ont un rôle très important ils permettent de créer en fonction de l’action qui est en train de se dérouler, une attirance de l’atention du spectateur sur les silhouettes et donc d’ augmenter l’impression de mouvement. Ces fonds noir et blanc permettent aussi de clore un scène/action et donc d’enchaîner avec un fondu une nouvelle scène. Certaines silhouettes nous donnent une impression d’ombres chinoises.
Persépolis est excellent, car il nous fait voyager par l’intermédiaire de cette petite fille en nous faisant vivre les bons et les mauvais côtés de son périple mais tout en nous faisant rire grâce à son tempérament bien trempé et nous faisant ressentir ce qu’elle a vécu.