Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Tous au Larzac

Christian Rouaud - France - 2011

Critique publiée par HappyFleur - le 10/11/2014
Première INGR, LP Paul Cornu,
Lisieux

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Une longue solidarité

Trente ans après l’histoire du Larzac, Christian Rouand décide de faire un film où neuf témoins racontent ces dix ans d’histoire entre 1971 et 1981. Ils sont interrogés dans les décors dont il est question dans le documentaire. Le Larzac est raconté chronologiquement par les paysans. Composé de témoignages, d’interviews, de reportages ansi que d’ images d’archives, ce film nous montre la solidarité de ces habitants qui portent beaucoup d’importance à ce lieu que Christian Rouant défini comme un western par ses paysages désertique et magnifiques à la fois. Ils défendent ce lieu menacé de disparaitre, remplacé par une extension de camp militaire. Ils ont fait face aux militaires, aux garde mobiles, aux harcèlement et au tentatives d’intimidation qui auraient du les décourager de garder leur territoire. Malgré tous ça ils restent tous soudés et ils ne se doutaient pas que des milliers de français les soutiendraient.

Ce documentaire est très intéressant sur le fait que le Larzac en lui même n’est pas un lieu connu. Avec ce film j’ai pu apprendre a le connaître et notamment découvrir cette histoire et ce paysage magnifique avec ses étendus de desert à perte de vue. Les personnages m’ont beaucoup ému tout particulièrement Mirizette Tarlier et Christiane Burguière qui, au moment de raconter la manifestation silencieuse à Paris, se sont émues et ont pleuré sans continuer.
Cependant, la construction du film m’a paru lourdement chargée avec le mélange de témoignages, d’interviews, d’images d’archive et de reportages, c’est ce qui a fait la longueur du film. Au bout d’une heure trente de film, je commençais à décrocher. J’aurais préféré plus d’images d’archive et de témoignage différents.